Autres - Dream Trip in Europe

Espagne, Portugal, France (09/12/09) - A l’image de Kelly Slater et sa bande dans la vidéo « Drive Thru Europe », nous avons parcouru 3500 kms à la recherche des conditions parfaites Récit d’un trip extraordinaire sur les routes des meilleurs spots européens à bord du California VolksWagen T5. La houle générée par le cyclone Florence nous fait espérer du bon surf en Espagne pour le début du trip. Nous faisons un premier stop à San Vincente de la Barquera à playa de Meron sur la rive droite du village. Au petit matin, le vent frais qui descend du Picos de Europa lisse de belles vagues de 1m20. Première session du trip est cool mais nous partons rapidement vers l’Ouest et les eucalyptus de Rodiles. Rodiles : l’endroit est resté magique depuis notre dernière visite. Nous nous installons sous les pins et les eucalyptus avec vue la belle gauche. Malgré les 40 surfeurs déchaînés qui bataillent au pic la session est incroyable. Après quelques sessions sur la petite soeur de Mundaka, la houle tombe et nous décidons de mettre le cap vers le Portugal. La route est longue, Oviedo-Léon-Zamora-Salamanque puis la frontière. Les superbes autoroutes portugaises nous portent jusqu’à Péniche. Mais la houle n’est pas suffisante pour Supertubos et nous cherchons des vagues sur les beach break plus au Sud. Dans la région de Santa Cruz, nous posons le WV sur la falaise : incroyable, il y a des pics vierges et parfaits partout. Les tubes sont au programme. Notre route se poursuit jusqu’à Ericeira et ses reefs wordl class. Pendant deux jours, les sessions parfaites s’enchaînent sur Pedra Branca, Backdoor et Coxos. Mais la tempête arrive ! Depuis Bordeaux, Steph nous fait un point météo : en fait le cyclone Gordon a changé de direction et déchire le ciel portugais. Les prévisions annoncent un swell énorme et du vent on shore avec de la pluie pour les 5 jours à venir sur le Portugal. Par contre les conditions vont être favorables en Espagne. Aucune hésitation, nous prenons la première entrée d’autoroute en direction des côtes espagnoles. Les rivages de la Cantabrie sont au programme pour la suite du trip. Avec le Stormrider Europe en main, nous checkons l’ensemble de la zone et c’est à Playa de Berria que nous allons surfer de belles gauches bien longues (pendant ce temps Mundaka offre une session incroyable avec des séries à 10 à 12 pieds et des tubes ENORMES. La plupart des pros sont sur place vue que la compétition de Hossegor n'est pas lancée. Pas loin de 100 surfeurs dans l'eau !). La fin du voyage approche mais les prévisions météo sont toujours favorables : la houle générée par l’ex cyclone HELENE arrive et le vent d’Est est annoncé pour le mercredi. Au vu du nombre de surfeurs entre Capbreton et Seignosse, nous décidons de partir vers Le Porge pour retrouver Steph. OSR annonce des conditions incroyables pour la fin du Quiksilver Pro : l’ex-cyclone Hélène se rapproche de la France avec une pression de 990hpa et 7m de houle longue de secteur WSW à W. Les premières lignes de la houle d'Hélène touchent toute la façade ouest Atlantique dans la soirée de mardi. La houle est attendue s'amplifier dans la nuit de mardi à mercredi pour se maintenir jeudi dans les 2m50 consistants. Avec de telles prévisions, le pari était fou de remonter vers la Gironde. Nous arrivons au Porge vers 9h30, la marée baisse, le vent souffle d’Est et le soleil brille. Les vagues sont impressionnantes : il y a plusieurs pics loin au large, quelques surfeurs sont à l’eau mais très peu prennent des vagues. La première tentative pour passer la barre est un échec. Nous remontons loin au Nord pour trouver le passage. Au large, c’est impressionnant, les vagues sont massives et puissantes, des séries énormes décalent et nous comprenons que la session va être sportive. Nous sommes seuls au line up. Nous nous positionnons pour choper les longues droites. Il est difficile de tenir le pic avec le courant. Mais nous prenons de bonnes vagues. Avec la marée montante, le vent tombe et tout se met en place pour une session exceptionnelle. La houle a encore grossie et des séries à 3 mètres déroulent à la perfection en droite. Nous sommes 4 puis 5 surfeurs au large. L’eau est chaude et l’ambiance est extra, chaque take off est accompagné de cris d’encouragements. Sur chaque vague, c’est un bon drop, puis plusieurs virages avant de rattraper l’inside qui creuse et offre un gros tube. Nous allons tous prendre les plus belles vagues que nous n’ayons jamais surfés en Gironde. L’Europe est vraiment un terrain de jeu incroyable. Photos Cyril Gargot Plus d'informations : Powered by Christophe