Autres - ITW avec Axel Lorentz, shaper

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Biarritz, Côte Basque (12/12/08) - AXEL LORENTZ, originaire des Alpes, est shaper dans le 64 depuis 12 ans. Présent au Nautic, il montre au public les gestes de son art. Rendez-vous donc à 14 heures entre la Nautic Wave et la City Wave, mercredi 10, samedi 13 et dimanche 14 décembre. - Comment es-tu devenu shaper ? Je suis parti en saison dans le Sud-Ouest. J'avais prévu d'y rester juste 3 mois mais, finalement, je ne suis plus rentré. C'est la pratique du surf qui m'a donné envie de fabriquer des planches. J'ai suivi une formation auprès d'un shaper et j'ai toute de suite ouvert mon atelier. - Comment est née la marque Lorenz- Surfboards de luxe ? Quand je suis allé à Glissexpo en 2002, j'ai rencontré Chris Garrett, un shaper australien. Nous avons décidé de nous réunir sous le même label : Surfboard de Luxe. J'ai ensuite passé 3 hivers sur la Gold Coast, où j'ai appris énormément de choses. - Parle-moi de l'Australie? L'Australie est la patrie du surf : c'est le sport national depuis plusieurs générations. Comme le foot en France. L'Europe est en retard par rapport à ce continent où ce sport est très ancré. Là-bas on commence très tôt à surfer. Les jeunes apprennent vite à secourir en paddle board leurs copains dans de très grosses vagues. - Tu surfes souvent ? Malheureusement je surfe de moins en moins?Je travaille trop ! Mais bon, c'est plutôt positif, d'avoir trop de boulot ! - Et tu ressens la « crise financière »? Ah non, pas du tout ! Depuis que j'ai commencé, mon activité marche de mieux en mieux. J'ai eu une période dans laquelle je ne sortais plus : je fabriquais des planches pour 23 magasins différents. Mais cette façon de travailler ne me plaisait pas du tout parce que j'avais totalement perdu le contact avec le client. J'ai alors décidé de retourner à mon ancienne façon d'agir et maintenant je travaille seulement avec des particuliers. Pour moi le contact surfer-shaper est quelque chose de très important, je ne veux plus renoncer à cette partie de mon travail. - Comment a changé ta façon de travailler ? Je suis la logique de la passion et mes planches ont gagné en qualité. Je suis retourné plutôt à la fabrication artisanale. - Quels sont les prix de tes planches ? Cela dépend de la demande du client. Les moins chères coûtent 500 euros et le reste dépend des options choisies. - Pourrais-tu me parler du marché du surf ? Aujourd'hui, tout est délocalisé et pour les shapers il est vraiment difficile de faire face à la concurrence d'autres pays. En Chine, les prix sont beaucoup moins élevés, et aux États Unis et en Australie c'est le savoir faire qui rend la tâche des Français plus difficile. - Quel est donc le moyen que tu utilises pour faire face à cette concurrence ? J'adopte une démarche haut de gamme : je m'occupe entièrement du client. Et les Chinois ne pourront pas faire ça ! - Que penses-tu des animations proposées au Nautic et, en particulier, de la Nautic Wave ? C'est vraiment sympathique de pouvoir surfer en plein Paris : ça rend le surf plus accessible, même aux gens qui habitent loin de la mer. Ceux qui vivent dans la capitale peuvent se régaler sur une vague artificielle. Je pense que l'invention d'une machine de ce type permettra d'introduire le surf aux Jeux Olympiques. Avec des vagues artificielles il sera possible d'organiser des compétitions à tous moments, même quand les conditions ne le permettent pas. Pour de plus amples informations : LORENTZ - SURFBOARDS DELUXE Route de la Chapelle 64210 BIDART - France Tel : +33 (0)6 82 86 24 13 - @: axel@lorentzsurf.fr www.lorentzsurf.fr (en construction) Powered by Christophe
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