Autres - Coronavirus : de nombreuses communes de France interdisent l'accès aux plages, des surfeurs sanctionnés

Les jolies conditions de la semaine ne sont pas une excuse suffisante.

- @oceansurfreport -

"Et le surf c'est autorisé ?" : la question que tous les surfeurs se sont posés. Si le Président de la République a affirmé qu'il était possible d'exercer une activité physique extérieure, en ce qui concerne la pratique du surf, ça se complique. Le 15 mars dernier, la Fédération Française de Surf publiait un décret concernant la fermeture des écoles et clubs de surf. Mais le 17 mars avant midi, les line-ups étaient encore remplis de surfeurs venus profiter du soleil et des vagues. Sans plus de précisions des autorités, certains s'imaginaient ainsi passer les 15 prochains jours à l'eau, justifiant leur session par la case "activité physique courte à proximité de son domicile" sur l'attestation de sortie.

Après de nouveaux décrets et quelques rappels à l'ordre sur les différents spots de France, un point s'imposait.

Non, la pratique du surf n'est pas autorisée pendant ces 15 prochains jours de confinement. Hier, les préfectures maritimes de l'Atlantique et de la Méditérannée publiaient d'ailleurs un décret (voir ci-dessous) que l'on peut résumer en une phrase : "les activités maritimes et littorales de plaisance et de loisirs nautiques sont interdites en mer jusqu'au 31 mars 2020". Tous les loisirs nautiques, qu'ils soient pratiqués en groupe ou de manière isolée, encadrés ou non, sont donc interdits. La gendarmerie maritime contrôlera le respect de cette interdiction. Bien-sûr ces mesures sont nécessaires, et nous allons les respecter tout en solidarité, en attendant de partager une session post-confinement ! 

    

En Bretagne : 
Ils étaient plusieurs surfeurs à tenter la session de ce mercredi matin. Si à la Torche, les autorités se sont montrées tolérantes, sur le spot du Loch de Guidel, Tom a eu moins de chance... Une session qui lui coûtera 38 € rapporte nos confrères de Ouest-France.


En Charente-Maritime :

Les plages aussi sont fermées depuis ce matin. Des pancartes et barrières ont été déployées à l'entrée des plages. Mais on n'arrête pas l'engouement des surfeurs avec des pancartes... En témoignent les barrières déplacées et les promeneurs sur la plage. Sur l'Ile de Ré, certains dénoncent "ces gens qui sont venus faire du cheval, du surf et du vélo", rapporte France 3. Mais la police patrouille et a déjà sanctionné de nombreux surfeurs dans la journée.


 
En Gironde :

En Gironde aussi, les planches sont rangées et les plages progressivement fermées. Au Cap Ferret, un afflux de citadins à d'ailleurs réveillé le localisme... Un tag "Parigo home virus" est par ailleurs apparu sur une plage, rapporte Sud-Ouest.

Dans les Landes : 

Hier matin Maud Le Car annonçait en story : "dernier surf autorisé". Et la surfeuse française avait bien raison. Malgré les jolies conditions, la pratique du surf n'est pas autorisée dans les Landes et les pratiquants sont sanctionnés s'ils mettent un pied dans l'eau. Cependant, les surfeurs professionnels pourraient faire exception a laissé entendre Jean-Luc Arrassus (président de la Fédération Française de Surf) dans un récent entretien pour Sud-Ouest : "Le surfeur est un professionnel. Son travail, c'est de surfer, donc de s'entraîner. Dans ce cadre très particulier, une dérogation pour l'entraînement des sportifs de haut niveau est à l'étude."



Au Pays basque : 

Si hier les line-ups biarrots accueillaient des dizaines de surfeurs, aujourd'hui la Côte des Basques de Biarritz était déserte. Bien qu'il reste encore quelques rebelles du côté de la Grande Plage selon ces stories Instagram.
 

         
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