>> Les dangers du chalutage de fonds par Patagonia - Pour ses 50 ans, la marque partage une série documentaire d'une grande qualité à ce sujet.
Vous le savez sûrement, Patagonia a toujours été une marque à la conscience écologique particulièrement développée, à tel point que son fondateur, Yvon Chouinard, a confié l'intégralité de ses recettes à des ONG luttant pour la protection de notre écosystème, il y a maintenant presque un an. Cela fait 50 ans que la marque conçoit des produits destinés aux amoureux du grand air, y compris les surfeurs. Pour célébrer cela, pas de fête démesurée, mais une série de documentaires courts consacrés à la vie marine et plus particulièrement aux problèmes liés la pêche qui drague les fonds. Les équipes de tournage sont parties aux quatre coins du globe, à la rencontre des différents acteurs locaux qui luttent pour protéger ce qu'ils ont de plus cher. Que ce soit en Italie, en Écosse, au Pays de Galles, au Japon ou au Portugal, ces passionnés ont beaucoup à nous apprendre sur ce sujet dont nous ignorons encore beaucoup d'aspects.
Nathan Oldfield a filmé une belle session au cours de laquelle Dave Rastovich surfait un twin extraordinaire, shapé par Gary McNeill. Mais sachez que ce surfeur globetrotteur et amoureux de la nature n'est pas le meilleur en matière de promotion de ses sponsors ou du moins il n'est pas du genre insistant. Il peut donc arriver que certains détails nous échappent, comme le fait que le shapeur australien confectionne des planches depuis des années pour Dave, qui est d'ailleurs son unique team rider.
Mark Healey est une référence mondiale dans le surf de gros, à 41 ans il est un athlète tout ce qu'il y a de plus sain. Son mode de vie proche de la nature (à sa manière) et ses nombreuses activités font de lui une personne débrouillarde et polyvalente. Mark a séquencé en 4 épisodes son trip dans les îles Fidji, à quelques heures de vol de son chez lui, à Hawaï. Seuls sur un bateau, lui et ses 3 amis, accompagnés de guides, on sillonné la région à la recherche de bonnes vagues.
Alors que nous courrons après le moindre centimètre de vague en métropole, d'autres s'inquiètent de savoir s'ils vont rester une ou cinq minutes consécutives dans un barrel. Et si vous avez peut être mal aux jambes après une fête de la musique agitée, eux ont mal aux jambes parce qu'ils ont surfé l'une des plus longues vagues du monde. Nous n'avons pas tous les mêmes problèmes. Dans sa dernière vidéo au Mexique, Jackson Dorian est obligé de remonter à pieds jusqu'au pic, ici les surfeurs doivent prendre un véhicule pour se replacer.
Alanna Parra glisse avec grâce sur les vagues californiennes du haut de son longboard. Elle arrive avec son camion aménagé, au lever du soleil sur le parking bordant la plage. Sous le feu des projecteurs se cache Mainei Kinimaka, native de Kauai. C'est sous l'objectif de Wade Carroll qu'elle excelle à l'eau. Ses trajectoires sont hautes et s'inspirent de la talentueuse Stephanie Gilmore dans l'attitude, lorsqu'elle frôle la crête, en levant les bras comme dans un grand huit.
La compétition "Les Têtards" sur les starting blocks - L'édition 2023 de la célèbre compétition biarrote pour les plus jeunes aura lieu le week-end prochain.
"Têtards", c'est le surnom que Jo Moraiz, pionnier du surf en Europe, aimait donner aux jeunes surfeurs. Fondateur du Biarritz Surf Club, à la Côte des Basques en 1963, puis trois ans plus tard de la première école de surf en France (toujours à la Côte des Basques), le célèbre « tonton surfeur » y organisait, sur le pouce, de petites « compétitions » conviviales afin de récompenser et de valoriser ses plus jeunes apprentis surfeurs, ses « Têtards » donc ! À sa disparition en 1999, les membres du Biarritz Surf Club, à la mémoire de Jo Moraiz, décidèrent d'officialiser cette compétition en la structurant et en l'ouvrant à tous les jeunes surfeuses et surfeurs de moins de 14 ans. Depuis ses débuts, la compétition aura vu passer bon nombre de futurs talents de la discipline. Jeremy Flores, Édouard Delpero, Tiago Carrique, Inigo Madina ou encore Pauline Ado ont porté le lycra des Têtards.
L'association Paddle Paddle Surf Project organise pour la troisième fois l'événement Make Some Waves au Jo & Joe d'Hossegor ce samedi 24 juin, une journée au cours de laquelle les femmes et le surf seront mis en valeur. Au programme : musique, art, skate avec l'association SkateHer, surf avec Alizé Arnaud et tatouage. "À travers nos projets, nous avons rencontré de nombreuses surfeuses. Certaines ont des histoires et des parcours de vie qui méritent l'attention et le soutien des communautés surf du monde entier. Nous avions envie de tendre le micro à ces surfeuses, de rappeler qu'elles existent et qu'il y a autant de problématiques qu'il y a de pays".
