Trophée Willy Cote
Hossegor, La Gravière
Samedi 11 octobre
Hossegor, Landes (16/10/08) - ils sont une cinquantaine de 'boursicoteurs-bodysurfeurs' à s'être donnés rendez-vous sur la place boursière de la Plage Centrale d'Hossegor.
Après une semaine de forte spéculation sur la taille des vagues nécessaire à l'organisation du 19ème Trophée Willy Cote, la 'hausse des volumes' et la 'croissance exponentielle' de la houle, avec un 'indice-Phare' à 2 m, a incité les organisateurs à ouvrir le marché au 'Walt Street' des bodysurfeurs : plage de la Gravière?
Une fois les formalités administratives accomplies et les souscriptions payées cash, la cohorte des petits porteurs (table, chaises, drapeaux) se délocalise face à l'un des plus célèbres spots au monde?
C'est le moment du briefing des donneurs d'ordre et des comptables du trésor? Fred donne les consignes ; à partir de 10 heures la cotation se fera en continu, les glisseurs devront capitaliser un maximum de 10 vagues? La collecte des deux plus belles actions seront portées à l'actif de chaque concurrent et la prise de risque pourra générer de gros profits?
Première série et première surprise : le fameux biologiste de Capbreton, Florent Michaux, perd ses soit-disant super palmes achetées sûrement au trader Kerviel... La liquidation immédiate est prononcée. Il en sera de même pour une douzaine de concurrents dont le passif leur vaudra une lettre de licenciement à la table de cotation. Ainsi, Mrs Rousseau, Figues, Claverie, Sarraude, Lopez, Toniutti, Baillet, Cadilhon, Lachappe et Bru rejoignent le mal nommé Lemarchand au fond du puits?
Deuxième tour de corbeille, aucune véritable angoisse pour les valeurs sûres du marché. Toutefois, un ajustement des cours est à prévoir : les bodysurfeurs choisissent dans le creux de la vague des amortissements linéaires et progressifs tout en faisant attention en bout de course au blanchiment intempestif qui pourrait rendre leurs actions caduques?
Au son de cloche, chacun doit calculer son investissement et ses lignes de crédits?.
Pour avoir misé sur du court-terme, une nouvelle charrette de glisseurs sont contraints de déposer leur bilan : Mrs Nicolas, Lavenne, Utrilla, Bonnarme, Balavoine, Lagahe, Carti, Gonzales, Mazzer, Longuefosse, Thomas, Hourdillé et le second des frangins Lemarchand sont priés de rhabiller leur découvert... en dégustant, seule consolation, un solide sanwchich de 'Chez Flo'.
C'est au tour des Master d'analyser la flottabilité des nouveaux cours. Justement, les cours actuels sont en hausse constante, et les favoris Muguet, Krawiec et Dauga multiplient leurs actions à fluctuation multiple mais aussi leurs ascenseurs sans parachute doré ! Pour eux, c'est le krack assuré... Tandis que Popeye, Despergers et Lopez gèrent leurs actions en bons pères de famille. C'est Bernard Cachau, la valeur surprise ajoutée du moment, qui obtient son titre pour la finale grâce à son investissement à haut risque...
Demi-finale : les marchés se crispent et il est temps d'effectuer des virements de gros montant et de libérer ses stock-options. Despergers joue le mauvais cheval qui n'arrive jamais... cela lui coûte le titre de meilleur trader obtenu en 2007. Goueytes et Bialek font parler la jeunesse et poussent Krawiec (titré en 2002) à la faillite... Idem pour Meilhan et Brayelle qui se retrouvent lessivés, sur la paille et le sable, simplement insolvables.
Le 19ème titre du Willy Cote est désormais en jeu entre 5 body surfeurs :
- la valeur-refuge c'est Fred David, impérial toute la journée. Il sort d'une campagne hawaïenne où il a tutoyé et fait trembler les meilleurs glisseurs mondiaux.
- la valeur-future c'est le jeune Bixente Elissalde, le junior de Biarritz, qui ne cesse de grandir et de chatouiller l'écume des vagues.
- la valeur de croissance c'est sûrement Bastien Goueytes, pétri de talents. Il ne lui manque qu'un brin ou qu'une lèvre d'expérience.
- la valeur-intrinsèque (ou cyclique) c'est Erwin Bialek. C'est du solide, du 'même pas peur' et il peut aller loin s'il conserve sa caisse...
- Enfin, la valeur-ajoutée est Bernard Cachau, le Master du moment, qui n'a surtout pas l'intention de se laisser enfermer par la plus belle vague du monde.
Bastien Goueytes s'est bien battu tout au long de la finale mais une vague de Fred 'Impérator' plus longue et bien maîtrisée aura suffi à faire la différence...
Les filles ont longtemps fait tapisserie... puis mortes de faim on les a libérées !
Maina Cachau conviée à la Cousinade Béarnaise a fait parler le bon sang du pays d'Oc. Elle devance la téméraire Giulica Nolte, Audrey Fabrega, Candice Despergers et Sandy Brazeilles.
Chez les Juniors, angloys et biarrots se la sont joués à la régulière : Yann Badina emporte le titre tricolore devant Bixente Elissalde (épuisé par sa grande Finale), Franklin Merindol et Julien Thomas.
La holding familiale Cote était bien présente pour la Finale et Jacky, papa de Willy, a remis avec émotion les Trophées 2008 à Fred David, grand vainqueur ; Maina Cachau, vainqueur chez les Ondines ; Yann Badina, vainqueur Junior et Bernard Cachau, vainqueur Master.
Plus tard dans la soirée, 7 ouvrages 'Passion Bodysurf' ont été offerts par ses auteurs Hugo et Marco...
Il fallait comme de coutume tirer la cagnotte au sort entre les finalistes et un concurrent malheureux... La main heureuse de Sandy a choisi Fred David qui réussit ainsi au final un joli 'coup de bourse' (terme désignant un gain rapide)
'Vois-tu Willy, puisque durant l'été 1985 nous avons imaginé avec Marie-Pierre et quelques autres MNS des compétitions de bodysurf, on peut dire 23 ans plus tard que ce sport a toujours et plus que jamais... la Côte !'
Jean Pierre Arbouet 'Popeye'
Crédit photos :
Jeff Ruiz
fromthesand.fr.gd/
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willybodysurf.canalblog.com/
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