En se basant sur plusieurs critères - compétition/expérience sportive, zones opérationnelles/expérience spectateurs, cohérence avec la vision de Paris 2024, impact financier, aspect durable et spectaculaire, et capacité logistique - le Conseil d'Administration a ainsi tranché en choisissant la vague de Teahupo'o, bien connue des surfeurs de l'élite puisqu'elle figure sur le calendrier du Championship Tour depuis 1997. Au vu de la régularité des swells à cette saison, le site de Tahiti s'avance comme étant le mieux placé pour garantir une vague concurrentielle et exigeante. Elle l'a déjà prouvé à de maintes reprises, notamment lors de la dernière édition du Tahiti Pro.
La régularité des houles peut peser dans la balance et garantir le spectacle. Mais il convient de rappeler que la dangerosité de Teahupo'o avait incité l'organisation du Tour à retirer l'épreuve du circuit pro féminin en 2006. Néanmoins, Vahine Fierro affirme que le niveau a évolué : "Les femmes sont capables de surfer cette vague-là mais dans des conditions plus petites."
Désormais, ce choix doit maintenant être validé par la Commission Exécutive du CIO, qui se réunira à Lausanne le 8 janvier prochain. Et il faudra ensuite attendre décembre 2020 pour connaître la liste définitive des épreuves des Jeux de Paris 2024, et avoir ainsi la confirmation que le surf figurera bien au programme des Jeux.