Contest - JO 2024 : Paris retient Teahupo'o pour les épreuves de surf

"Je suis très honorée mais aussi très surprise car je ne m'y attendais pas trop", Vahine Fierro

- @oceansurfreport -

L'information vient de tomber. Alors que le choix du site de compétition des Jeux Olympiques de Paris 2024 se portait sur plusieurs candidatures, à savoir les spots de la Torche (Bretagne), Lacanau (Gironde), Hossegor, Capbreton, Seignosse (Landes), Biarritz (Pyrénées atlantiques) et Tahiti (Polynésie française), le Conseil d'Administration qui réunissait toutes les parties prenantes des Jeux de 2024 (COJO, CIO, Etat, collectivités, mouvement sportif) a décidé, ce jeudi, de retenir l'île située dans l'archipel du sud de l'océan Pacifique comme hôte des épreuves de surf pour les Jeux de Paris 2024 (26 juillet - 11 août).

En se basant sur plusieurs critères - compétition/expérience sportive, zones opérationnelles/expérience spectateurs, cohérence avec la vision de Paris 2024, impact financier, aspect durable et spectaculaire, et capacité logistique - le Conseil d'Administration a ainsi tranché en choisissant la vague de Teahupo'o, bien connue des surfeurs de l'élite puisqu'elle figure sur le calendrier du Championship Tour depuis 1997. Au vu de la régularité des swells à cette saison, le site de Tahiti s'avance comme étant le mieux placé pour garantir une vague concurrentielle et exigeante. Elle l'a déjà prouvé à de maintes reprises, notamment lors de la dernière édition du Tahiti Pro.

Kauli Vaast.
"Je suis très honorée mais aussi très surprise car je ne m'y attendais pas trop. Je savais qu'il y avait des chances, mais de là à ce que ce soit réalisable...", commente Vahine Fierro, l'une des figures de proue du surf tahitien. "Tahiti est le mieux placé si on veut que les gens se rappellent de l'épreuve de surf des Jeux olympiques 2024 en France", lance quant à lui Michel Bourez, au lendemain de sa qualification pour les JO de Tokyo 2020.

La régularité des houles peut peser dans la balance et garantir le spectacle. Mais il convient de rappeler que la dangerosité de Teahupo'o avait incité l'organisation du Tour à retirer l'épreuve du circuit pro féminin en 2006. Néanmoins, Vahine Fierro affirme que le niveau a évolué : "Les femmes sont capables de surfer cette vague-là mais dans des conditions plus petites."

Désormais, ce choix doit maintenant être validé par la Commission Exécutive du CIO, qui se réunira à Lausanne le 8 janvier prochain. Et il faudra ensuite attendre décembre 2020 pour connaître la liste définitive des épreuves des Jeux de Paris 2024, et avoir ainsi la confirmation que le surf figurera bien au programme des Jeux. 

>> Photo à la une : World Surf League.        
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