Après la canicule, le temps est à la pluie. Et les surfeurs en font les frais non pas car ça les empêche de bronzer, mais parce que des fermetures de plages peuvent les empêcher de surfer.
La semaine dernière les rejets de station d'épurations saturées avaient entraînés la fermeture de presque toutes les pages de la côte basque. Ce matin après un nouvel épisode pluvieux, Illbarritz, l'Uhabia, Parlementia, Erromardie, St Jean de Luz et Socoa étaient encore toutes fermées pour cause de pollution.
Ces pluies pouvant reprendre en journée, on peut craindre que cette pollution concerne les plages d'Anglet et de Biarritz dans les jours qui viennent. L'appli "Kalilo" permet de surveiller cela de près.
Et les Landes alors ? La pollution s'arrêterait-elle miraculeusement au nord de l'Adour, comme le nuage radioactif de Tchernobyl s'était soi-disant arrêté à la frontière française ?
Pas vraiment, mais avec moins de population, de sols bitumés, de relief, et de cours d'eau, les rejets d'eau contaminé sont un peu moins importants qu'au Pays Basque. On estime que le sable peut un peu filtrer l'eau avant qu'elle n'atteigne la mer.
Cette différence n'a pas échappé au maire de Seignosse, Lionel Camblanne, qui en a profité pour mettre un vilain tacle à ses compères du Sud. Son dernier tweet faisait remarquer qu'une telle pollution pourrait compromettre l'épreuve de surf des JO de 2024.
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