À l'image de ces destinations dont la composante principale de l'activité économique du pays est basée sur le tourisme, Bali (Indonésie) souffre. Avec le "Covid-19", le nombre de visiteurs sur l'île a littéralement chuté. Ce qui signifie que les populations locales, dont la subsistance dépend notamment de ce secteur, peine à s'en sortir.
Selon les données recueillies quotidiennement par l'agence américaine TSA (Transportation Security Administration), qui répertorie les voyageurs passant par les points de contrôle des aéroports, le nombre de personnes prenant l'avion en 2020 dans le monde est inférieur de moitié à ce qu'il était en 2019. Quant à Bali, on n'a jamais été aussi bas.
Bali dépend à 80% du tourisme pour faire vivre ses habitants. En 2019, ce ne sont pas moins de six millions de touristes étrangers qui ont été recensés, uniquement sur "l'île des Dieux". Depuis la crise sanitaire et la fermeture des frontières, nombreux sont les hôtels et restaurants à mettre la clé sous la porte ayant pour conséquences le retour aux travaux agricoles pour les habitants balinais.
En effet, l'archipel devait réouvrir ses portes aux touristes étrangers le 11 septembre prochain. Mais dans un communiqué officiel publié en août dernier, le gouverneur de l'île, Wayan Koster, a annoncé sa décision de maintenir les frontières fermées jusqu'à la fin de l'année, sans pour autant communiquer de date précise.
Un élan de mobilité
C'est pourquoi les personnes qui tiennent à Bali, y compris les surfeurs, se sont mobilisées pour venir en aide à l'île indonésienne. "Scholars of Sustenance", une association à but non lucratif basée en Thaïlande et en Indonésie, dont l'objectif est de nourrir les personnes dans le besoin, a souhaité apporter son soutien via un événement : le Million Meals Paddle.
Le but : les participants collecteront des fonds puis rallieront les dix kilomètres qui séparent Kuta Reef à Old Man's. À l'issue de cette course qui aura lieu le 25 octobre prochain, tous les bénéfices serviront à fournir des repas au peuple balinais.