Depuis plus de vingt ans, Surfrider Foundation travaille à protéger le littoral et les vagues. La pollution augmente et les vagues et le littoral sont de plus en plus victimes d'agressions, c'est pourquoi, l'association tente d'inscrire la pratique du surf et les vagues dans le Patrimoine Mondial de l'UNESCO.
Le Patrimoine Mondial de l'UNESCO permet d'identifier, de protéger et de préserver les richesses de l'humanité. Cette démarche nous incite à ouvrir les yeux sur ce qui est beau mais aussi fragile, elle montre qu'il faut mettre en valeur les héritages du passé si l'on veut pouvoir en profiter dans l'avenir.
La rédactrice environnement de Surfrider Foundation, Anna Frémont, fait le point sur ce dossier. Trois ans après la conférence de Tenerife de 2010, le projet d'inscrire la pratique du surf au patrimoine mondial de l'UNESCO «mûri progressivement» d'après la journaliste. En 2011, Surfrider avait déposé son dossier « Vagues et surf à l'Unesco», cette semaine l'association fait le point sur les avancées avec le « Beach Day » organisé ce dimanche 14 septembre à Quiberon, Cassis et La Teste-de-Buch à l'occasion des journées du Patrimoine.
Après un entretien avec le ministère de la culture, c'est le surf en tant que pratique culturelle et sociologique qui pourrait intégrer le patrimoine culturel immatériel de l'humanité. En effet, il s'avère compliqué de classer des sites précis car ils se situent souvent dans des territoires non signataires de la convention UNESCO.
Inscrire le surf au Patrimoine Mondial de l'UNESCO est une démarche longue et exigeante, Surfrider est encore loin du but. Aujourd'hui, l'association établit un inventaire de ce qui constitue le patrimoine de la culture surf. Cette mise en avant permettra de mettre en valeur la fragilité des vagues et leur importance. Affaire à suivre ?
Pour en savoir plus :
Site de Surfrider Foundation
Site du Beach Day
Sources :
Surfrider Foundation
Fédération Française de Surf
