C’est l’heure d’une nouvelle chronique sur Surf-Report !
La board est le composant essentiel de l’arsenal du surfeur. Elle est le pinceau qui dessine des courbes magnifiques sur les vagues, l’extension de notre âme. On les considère comme des muses, des trophées ou comme un membre de la famille. Tous les dimanches, nous partirons donc à la rencontre d’un surfeur et… de sa planche préférée.
Cette semaine c’est Paul Duvignau qui nous fait l’honneur de nous présenter sa partenaire de session !
OSR : Salut Paul, quelle est ta board préférée ?
Paul Duvignau : Salut à tous, ma board préférée est assez récente car je la surfe depuis peu, et c’est mon tout dernier Longboard Hossegor Surboards.
OSR : Quelles sont les côtes de cette board et pourquoi les avoir choisies ainsi ?
Paul Duvignau : C’est un 9’1 et demi car pour les compétitions les longboards doivent mesurer 9’ (274,5cm) en projection donc pour éviter tous problèmes, j’ai préféré ajouter quelques cms, la largeur est de 21 ¾, c’est assez facile à manœuvrer et assez stable pour les noserides, il fait 2 ¾ d’épaisseur pour avoir une rame facile et faire le canard. Il a une grosse cuillère au nose pour pouvoir faire des noses facilement, et les rails du tail sont très fins, dû à un vee double-concave précédé d’un léger concave arrivant de la cuillère. Cela permet d’avoir un pivot et une prise de rail très bonne, nettement pour enchainer du « rail to rail ». J’ai choisi ça par expérience à force de tester, c’est cela qui me convient le mieux personnellement.
OSR : Est-ce que tu l’as achetée ou shapée toi-même ?
Paul Duvignau : Je l’ai shapé et glassé moi-même chez Shaper.fr à Capbreton, c’est d’ailleurs là-bas que je shape et glass toutes mes Hossegor Surfboards
OSR : Dans quelles conditions tu utilises cette board et sur quels spots ?
Paul Duvignau : Ce longboard je l’ai fait pour tous types de vagues, de 50cm à 2m50, pour pouvoir m’entrainer dans n’importe quelles conditions, mais surtout dans les tubes car c’est ce que j’aime le plus. Donc aux culs nus comme au VVF ou à la piste pour les tubes, à Seignosse, ou encore Lafitenia, Parlementia…etc
OSR : Quel est ton meilleur souvenir avec elle ?
Paul Duvignau : C’était seulement lors de ma 2éme session, juste après l’hommage rendu à Guillaume Cassaigne, je suis allé à la piste et j’ai sorti un joli petit tube avec, c’était mon premier avec cette planche, je me souviens qu’a la sortie j’ai remercié Guigui pour me l’avoir envoyé ! A mon sens, une bonne planche est une planche qui marche dans tous types de situations, mais doit surtout marcher dans les tubes ! Mon longboard précédent était magique pour les tubes, celui-là c’est avéré parfait dès mon premier take off a contre pic sous la lèvre.
OSR : Quelle est ta plus grosse boite avec elle ?
Paul Duvignau : Mercredi aux culs nus, (rires), fin de session j’étais mort j’ai planté sur la bombe en haut de vague car j’ai fait une faute de rail et me suis fait éjecter en bas direct la tête la première (rires).
OSR : Rentrons maintenant sur le côté plus affectif/sentimental, en quelques mots comment décrirais-tu la relation que tu as avec cette board ?
Paul Duvignau : C’est comme mon gosse, c’est moi qui l’ai fait. Du pur bonheur, il est parfait, que demander de plus ?!
OSR : Un dernier mot à rajouter ?
Paul Duvignau : J’espère faire de bons scores aux prochaines compétitions à venir, mais surtout prendre beaucoup de plaisir en free surf et continuer à m’améliorer sur la radicalité de mes manœuvres, même si ce n’est pas dans les critères de compètes, moi c’est ce que je préfère alors. Je laisse le classic pour les compètes et continue à prendre du plaisir en free surf (rires).
Un énorme merci à Jean Marc Amoyal qui est présent sur la grande majorité de mes sessions pour faire des photos !!! Merci aussi à Alex Diaz de Shaper.fr pour me donner des conseils afin d'améliorer mon shape. Merci à mes sponsors Xcel Wetsuits, Hurricane surf, Bubble Gum wax, le Wharf surfshop au Penon, Ferral surfboards, Pizza Man à Seignosse, Jack’s Burger, Hapchot, et mon club LOU SURFOU
Et pour finir, merci OSR pour l’interview.
© Lionel Fransen Like Epic