Vous connaissez l'histoire du surfeur allemand qui coache des footballeurs anglais ? Ce n'est pas une blague carambar, mais la nouvelle stratégie de Jürgen Klopp, entraîneur de Liverpool.
Car si l'efficacité des allemands est connue en matière de football, Klopp a trouvé en Sebastian Steudtner un de ses rares compatriotes tout aussi crédible en ce qui concerne le surf. Et le surfeur de gros adepte de Nazaré a donc été invité à faire son petit speech de motivation entre deux saisons de Premier League.
Le camp d'entrainement étant organisé à Evian, les footeux n'ont pas été jetés dans des vagues démesurées, mais ont effectué un entrainement en piscine. Les exercices de respiration et les séquences d'apnée devaient servir à apprendre à affronter l'anxiété que peuvent subir les sportifs professionnels.
Interrogé sur le but de la manœuvre, Jürgen Klopp s'est expliqué devant la presse : "C'est le meilleur surfeur de grosses vagues au monde. Il est tout le temps dans une situation de vie ou de mort, et il y va sans hésiter. Il peut attendre deux ou 3 ans pour trouver la plus grosse vague jamais vue, et voudra la surfer". On voit comment cette situation pourrait se comparer à une grosse finale de coupe qui ne se joue qu'un ou deux fois dans sa vie...
L'entraîneur a aussi expliqué l'intérêt des exercices d'apnée : "Les gars commençaient par mettre la tête sous l'eau et 30, 40, 50 secondes après ils remontaient. Sebastian leur a expliqué comment calmer leur esprit, et amener leurs pensées ailleurs pour pouvoir rester plus longtemps sous l'eau. Certains joueurs ont alors tenu 3 minutes. 3 minutes, sous l'eau, après seulement 30mn de coaching ! Cela montre qu'on peut vraiment être plus performant qu'on ne l'imagine."
Si l'idée a du sens, ce n'est pas sûr que l'exercice se renouvelle vu que l'équipe des Reds a perdu le match suivant aux tirs au but... Mais vous pouvez toujours dire à vos amis footeux que vous êtes là pour les aider à gérer des situations compliquées !
>>> Photos : @sebastiansurfs, @zeroadphotos, @liverpoolfc
Mots clés : | Ce contenu a été lu 5184 fois.
