Depuis les travaux de dragage dans l'estuaire et sur le fleuve dans les années 60 visant à rendre la Seine plus navigable pour des péniches toujours plus grosses et des bateaux de tourisme de plus en plus prisés, la Seine avait perdu son Mascaret. De nouveaux travaux réalisés en début d'année pourraient changer la donne en modifiant radicalement les bancs de sable.
A Caudebec-en Caux, là où la vague était le plus visible, on guette impatiemment les eaux. Le mascaret était tellement spectaculaire qu'au moment des grandes marées des trains spéciaux étaient affrétés par la SNCF depuis la gare Saint-Lazare.
"Autrefois, quand on faisait la promotion touristique de Caudebec, on évoquait 'son bac, son mascaret, son église'", rappelle Alain Huon, photographe professionnel et conférencier dans Libération. "Quatre fois par an, aux marées d'équinoxe de mars et septembre, on l'entendait, de loin, venir de Villequier, à quelques kilomètres en aval. C'était un grondement impressionnant. Puis on l'apercevait arrivant à la vitesse d'un cheval au galop et il s'éclatait sur un mur de la rive droite", raconte-t-il.
Museo Seine –musée de la marine de Seine - ouvrira en 2016 et s’intéressera à cette vague de plusieurs mètres. Le mascaret était une véritable attraction, rassemblant jusqu'à 20 000 personnes et notamment beaucoup de Parisiens. Depuis 1963, plus rien, mais en 2015 on pourrait imaginer des chiffres identiques à la prochaine grande marée.
A ce titre, Surf-Report vous propose un report exceptionnel sur la Seine pour suivre les conditions en temps réel et l’arrivée du Mascaret. Retrouvez le report by Ludo à chaque grande marée au lien suivant : http://www.surf-report.com/surf-report-la-seine-12155.html
Si vous ne visualisez pas la vidéo, cliquez ici.
