Mehdia, berceau du surf au Maroc avec
ses multiples spots comme le moone
qui offre de belles droites surfable entre 0.5 et 4 m, Kadousse un short break très prisé des surfeurs et bodyboardeurs qui
se situe plus à gauche, Ghouroube doté
de plusieurs pics dont la fameuse gauche longue et tubulaire qui déferle
parfaitement jusqu'au bord et donne un mur très sympa pour les amateurs de
figures aériennes, on relève aussi un nombre illimité de spots entre la plage
Mehdia et la plage Taxi Beach qui
restent à nos jours peu connus.
De l'autre coté de la 2eme jetée,
sur une plage déserte prisée par les pécheurs se trouve le spot de Chlihate, une superbe gauche très rapide
qui varie entre 0.5 et 4 mètres. Pour accéder à ce spot il faut soit prendre
une barque soit ramer pour les plus courageux.
Enfin le spot de Charatane, qui se trouve près de l'usine la Monegasque, ou l'on surfe sur une épave de bateau, ne marche qu'à partir de 3m de houle en offrant une gauche parfaite.
Aujourd'hui tous les spots de
Mehdia, ainsi que la plupart des plages marocaines, sont menacés par la pollution
sous plusieurs formes.
Ensemble, réagissons, pendant
qu'il en est encore temps!
Signez cette nouvelle pétition
pour la sauvegarde de notre littoral.
Lien pour signer la pétition : ici
« Après tous les efforts déployés dans le projet d'assainissement
du Bassin du Sebou (17 centres au Maroc), nous sommes affligés de constater
qu'au niveau de l'embouchure, à Kenitra et plus précisément au niveau de la
plage de Mehdia (vers la monégasque) est prévue le rejet des eaux usées du
nouveau complexe touristique ......... directement dans le fleuve.
Jusqu'à aujourd'hui les habitants de Mehdia avaient des fosses septiques.
Ils sont ravis de voir arriver le système des canalisations d'égouts mais déçus
de constater que les eaux usées seront rejetées dans la mer directement. Les
eaux de baignade seront donc contaminées et les baigneurs avec. En effet,
lorsque les eaux usées sont rejetées dans la mer après un traitement
insuffisant ou sans épuration, elles polluent les eaux de baignade. Les eaux
sont contaminées par des bactéries, des virus et des parasites issus des eaux
usées domestiques rejetées en mer sans traitement. Ces eaux peuvent transmettre
à l'homme des maladies, en cas d'ingestion ou de contact.
Les nombreux amateurs de cette belle plage de Mehdia avaient espéré que
les égouts soient reliés à une station d'épuration surtout à l'heure de la COP
22 et de l'engouement général pour la protection de l'environnement.
A signaler que le même problème se pose ailleurs sur des plages très en
vue dont nous ne citerons pas le nom de peur de contrarier les investissements
importants en jeu... alors qu'en penser? Adieu les pavillons bleus sur toutes
nos côtes ? Baignons- nous dans des piscines d'eau douce à l'heure où il faut
économiser l'eau et éviter de creuser des puits qui pompent la nappe
phréatique? Continuons à faire l'autruche, ce qui est caché ne se voit pas et
on verra bien après ....
Où est le temps où le sable de nos plages était propre, où nous
n'avions pas peur que nos enfants attrapent des champignons et où on ne courait
pas se rincer à l'eau douce après un bain de mer? »