L’annonce a été officialisée hier soir : le surf sera bientôt un sport olympique. Le Comité International Olympique a pris la décision hier d’inclure le surf au programme des Jeux Olympiques de Tokyo en 2020. Après des années de lobbying, Fernando Aguerre président de l’ISA est finalement parvenu à convaincre le CIO.
Le 3 août 2016 marque donc une date clé dans l’histoire du surf. 20 surfeurs et 20 surfeuses s’affronteront dans quatre ans pour décrocher une médaille d’or sous l’emblème des cinq anneaux dessiné par le baron Pierre de Coubertin en 1912.
« Après des années de travail et de dévouement absolu, nous sommes ravis que le surf soit officiellement inclus aux JO de 2020. » a souligné Fernando Aguerre.
Concrètement, on sait déjà que la compétition se déroulera dans l’océan, et non sur une vague artificielle. Le spot se situera à Chiba, à 45 minutes en train de Tokyo. Les 40 surfeurs sélectionnés pour l’occasion représenteront les pays du monde entier. Et enfin, seul le shortboard sera mis en avant, il n’y aura ni longboard, ni bodyboard, ni SUP.
L’une des questions soulevées par cette decision relève de la surpopulation des spots, et du possible afflux de débutants sur des spots de surf qui ont déjà atteint leur capacité maximale d’accueil. Pour Fernando Aguerre, c’est une réflexion à courte vue : « Beaucoup de gens liront l’info depuis une région surf très populaire, et ils nous diront qu'on fait du surf un sport encore plus populaire. Oui c’est le cas. Mais nous parlons de 5% de la population mondiale, le reste du monde n’est pas concerné. Beaucoup de jeunes encore grandissent près de l’océan sans savoir nager, encore moins surfer. Le surf peut faire de belles choses, prenez l’exemple des enfants iraniens qui se sont mis au surf… »
Cette 129ème session du CIO a également décidé de faire du baseball, de l’escalade, du skate et du karate des sports olympiques. Une décision historique.
