Voyages - La destination du mois : le Pérou

À la découverte de cet Eldorado du surf.

- @oceansurfreport -

Le Pérou, destination mystique qui, dans l'imaginaire collectif, rime avec cité perdue, lamas et El Dorado. Les guides de voyage s'accordent à dire que les terres péruviennes possèdent les plus beaux trésors d'Amérique Latine. Et on vous assure que les mers aussi, surabondent de trésors. Des gauches world-class et des spots paradisiaques qui ne demandent qu'a être rider.

Infos pratiques

Capitale :  Lima
Durée de vol :  Depuis Paris, comptez 12h15 pour Lima.
Fuseau horaire : UTC -5.
Visa obligatoire : Non : pour les séjours touristiques inférieurs à 183 jours, aucun visa n'est nécessaire. 
Vaccins obligatoires : Au Pérou, le vaccin contre la fièvre jaune est obligatoire (valable à vie) si vous allez en Amazonie. Pour le reste, il est simplement conseillé d'être à jour de ses vaccins universels / les vaccins traditionnels contre la typhoïde et l'hépatite A sont recommandés. 
Monnaie : Le nuevo sol (S) (en 2018, 1 S valait environ 0,26 €).
Langue : espagnol.

Quel budget ?

La monnaie est le nuevo sol (abrégé ici S). En 2018, 1 S valait environ 0,26 €.  L'euro en espèces peut être changé facilement (et sans commission) dans les banques et les bureaux de change (casas de cambio), ces derniers proposant généralement un meilleur taux. Les distributeurs de billets acceptant les cartes Visa et MasterCard sont présents presque partout. L'opération s'effectue au taux de change officiel, mais comporte des frais bancaires.

Le coût de la vie au Pérou est plus cher que la Bolivie, mais reste pour nous assez abordable. Comptez environ 100 S (28 €) par jour et par personne (transports en bus compris), si vous savez voyager « Bon marché ». 

Quel moyens de transport ?

Le Pérou est quadrillé par des bus et des avions reliant les différentes villes du pays. Ces dernières années, les routes d'accès à la jungle se sont grandement améliorées et les trajets en bus seront donc l'option la plus économique. Dans les grandes villes vous aurez également l'alternative du taxi. Attention, c'est plus cher dans la capitale.

Où se loger ?

Entre auberges et petits hôtels, les voyageurs à petit budget y trouveront leur compte. On ne vous l'apprend pas, vos exigences détermineront votre budget logement. Alors si vous êtes seul-e, assez « flexible » sur le confort, le charme et la tenue des chambres, vous trouverez toujours de quoi dormir à moindre coût. Enfin, gardez à l'esprit que pendant la Semaine sainte, les fêtes nationales (fin juillet) et les fêtes de fin d'année, il est indispensable de réserver.

Formalités administratives

Pour les ressortissants de l'Union européenne, seul un passeport est exigé. Il doit être valide six mois après la date de votre entrée sur le territoire péruvien. Pour un séjour supérieur à 183 jours, il vous faudra soit passer dans un pays voisin et revenir, soit se résoudre à payer une amende (peu coûteuse).

La Tarjeta Andina de Migración (TAM) n'est plus systématiquement délivrée quand vous arrivez par voie aérienne. En revanche, avant de ressortir du pays par voie terrestre, vous devez télécharger votre TAM sur internet, puis la faire tamponner à la sortie en même temps que votre passeport.

Vous voulez jouer une voiture ? Le permis de conduire international est recommandé bien que rarement demandé.

Où surfer ?

Mancora

Petit bled sympathique situé à quelques kilomètres de la frontière équatorienne, Mancora est connu pour son eau chaude, son sable blanc et ses palmiers. La vague est une longue gauche, déferlant sur un fond rocheux et offrant de bonnes sections à manoeuvres. Elle fonctionne à toutes les marées avec tout de même une petite préférence pour la marée montante et avec toutes les directions de swell. Le spot, bien connu des foules, est souvent saturé. Il est possible de louer des planches ou de prendre des cours de surf avec les locaux qui se rassemblent tous les jours au sud de la plage.

Lobitos 

À 1h30 au sud de Mancora et à quelques minutes de Talara, la baie de Lobitos abrite l'une des meilleurs vagues du Pérou. Le village compte à peine une centaine d'habitants. La vague est réputée de classe mondiale. Une très longue gauche qui, lorsque la houle vient du sud-ouest, se met à lécher le sable et les rochers en envoyant de belles sections à barrels. La vague fonctionne de 1m jusqu'à 2,5m, à partir de la mi-marée jusqu'à la marée haute. Malgré son côté "retiré du monde", le spot reste assez fréquenté, surtout le week-end, mais vu la longueur de la vague, il restera toujours une section pour vous régaler.


Punta Balcones

À environ une heure de route au sud-ouest de Lobitos (y aller avec un guide local). Le petit bout de terre qui constitue ce spot si spécial se trouve être la pointe la plus occidentale de tout le continent latino-américain. Au milieu d'un univers abandonné des hommes, le spot reçoit assez bien les houles de sud comme de nord. Il est l'alternative idéale lorsque les vagues sont inconsistantes à Lobitos. Selon l'orientation du swell (principalement nord), il y a une droite assez courte à surfer. Mais comme la majorité des spots du nord du Pérou, la vague est principalement une gauche déroulant sur un fond sableux. Attention tout de même aux courants puissants de la pointe et aux rochers qui sont éparpillés un peu partout sous l'eau.

Pacasmayo

Bien plus au sud, entre Lima et Mancora, dans la région de la Libertad, au kilomètre 667 de la panaméricaine nord, apparait la petite bourgade de Pacasmayo. À l'exterieur du village, enclavée entre les montagnes et l'océan, la vague de Pacasmayo a de quoi faire fantasmer le plus pessimiste des surfeurs. La Ola Del Faro est sans conteste l'une des plus longue vague du Pérou avec Chicama. Un point break interminable multi-sections avec possibilité de barrels. Le spot est peu fréquenté et manque rarement de consistance. Le hic : fort courant Sud-Nord qui oblige à ramer en permanence pour ne pas de se faire déporter. Mise à l'eau par les rochers périlleuse par grosse houle. 


Huanchaco

Petite station balnéaire à 1h30 au sud de Pacasmayo et proche de Trujillo. Beaucoup de routards viennent ici pour se reposer et profiter du bon vivre de la bourgade. Ici, les autochtones surfent sur des petites embarcations de roseaux, "los cabatillos de totora" semblables à celles utilisées par les Indiens Uros du lac Titicaca. La vague est un long point-break de gauches avec de nombreuses sections déferlant sur fond de sable et de galets. Fonctionne mieux à mi-marée et marée haute. Le spot est ouvert à toutes les directions de houle et reste très consistant tout au long de l'année. Quelques surfeurs fréquentent l'endroit mais l'ambiance reste très relax. 


Que faire à côté ?

Le Pérou est l'Eldorado de la randonnée. Le pays propose une multitude d'itinéraires, des déserts, des trek des vallées de l'Apurimac à la Cordillère des Andes... Vous trouverez également de quoi satisfaire votre soif de culture en vous perdant à Cuzco, ancienne capitale de l'empire Incas perchée à 3350m d'altitude ou en allant au touristique - mais incontournable - Machu Picchu. Vous l'aurez compris, au Pérou il y en a pour tous les goûts !

Quand partir ?

La meilleure période pour le surf est de mai à novembre, attention aux grandes vacances d'Amérique Latine, de janvier à mars, beaucoup de surfeurs sont sur les spots (Brésiliens, Argentins...)

>> Pour approfondir :

France Diplomatie // Office de tourisme péruvienne // Guide du routard.                                             

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