Après la démission du directeur général de la WSL Paul Speaker, et la perte de son sponsor majeur Samsung, les rumeurs vont bon train du côté de la Californie sur les nouveaux défis que l’instance internationale du surf devra affronter. Stab Magazine fait aujourd'hui écho de ces ouï-dire sur son site internet en spéculant sur de possibles bouleversements sur le World Tour en 2018.
L’idée a déjà été soulevée à de nombreuses reprises ces dernières années après les multiples déconvenues sur les étapes, faute de swell : plutôt que de bloquer deux semaines de waiting period et croiser les doigts pour que les vagues soient au rendez-vous, la WSL pourrait prendre exemple sur le format du Big Wave Tour et lancer une alerte verte sur chaque event lorsque les conditions s’alignent. Une idée qui séduit beaucoup la communauté surf et qui pourrait redorer le blason du ‘dream tour’, qui ne s’arrêterait que sur les vagues world class lorsque leur potentiel est à son maximum.
Autre amélioration possible : la réduction du nombre de surfeurs sur le Tour, en passant de 34 riders à 24 voire 16 afin de profiter au maximum des opportunités de houle pour concentrer les étapes sur 48h. Financièrement l’hypothèse est évidemment intéressante puisqu’au lieu de déplacer la caravane du tour durant 15 jours sur un spot, pour un coût de 3 à 5 millions de dollars à chaque fois le rappelle Stab, deux jours seraient suffisants. Néanmoins cette solution pose deux problèmes majeurs : comment convaincre les gros sponsors d’éliminer plus de 10 surfeurs du World Tour, et comment faire évoluer le QS pour permettre à l’élite mondiale de se renouveler malgré le peu de place au sommet ?
Pour répondre à ces questions, la World Surf League travaille très certainement dans l’ombre et proposera peut-être dès l’année prochaine un format révolutionnaire. Elle devra dans tous les cas réussir à réduire les coûts tout en satisfaisant les surfeurs et le grand public.
Crédits photo © WSL / Kelly Cestari