Luxxury : le bodyboard en version arty,

« Cherche la lumière, à travers les vagues. Sens le vent, et goute la pluie. Ressens le soleil, qui s'échappe des nuages. Ecoute la tempête, en étant sous l'eau. Perds ton chemin, et regarde un nouvel horizon. Prends ton ombre, et reste avec ce qui est réel. Notre terre semble luxueuse. »

Que vous soyez amateurs de sensations fortes, de bodyboard, de cinéma, ou que vous ayez tout simplement la fibre artistique, le dernier film de Léo Maigret et WINGZ est fait pour vous : Luxxury !

Le groupe formé par Léo Maigret, Quentin Maynadier, Adrien Klouytten, Yon Aimar, Clément Lodeho, Gontran Viard, Antonio Saraiva, Miguel Coelho, Luke O'Connor, Davo Fever et Goncalo Amaral est parti à la recherche de spots magiques sur la côte atlantique. Partant des côtes françaises, la team s'est aventurée sur les rives espagnoles puis portugaises avant de terminer aux îles Canaries.

Il s'agit d'une expédition qui suit le mouvement de la terre, au fil des marées et poussée par la magie des éléments qui entourent les riders. Une ode à la terre et à son plus grand visage : l'océan.

« Le projet a commencé concrètement il y a 11 mois, et jusqu'à il y a deux semaines on continuait à filmer. Mais moi cela fait déjà 4 mois que je suis sur l'ordi à monter le film » explique Léo Maigret. « Il est venu un peu inconsciemment puisque je filmais déjà avec les gars. Puis cette idée de film est apparue, avec notamment son lot de questions. Je ne voulais pas forcément rentrer dans le classique avec chacun sa part, que de la forme sportive, que des mooves, etc. Je voulais ma touche à moi. C'est pour cette raison que je suis parti là dessus, à essayer de me poser des questions, à créer une voix off... »

Le film défile sans même que la notion de temps ne se fasse ressentir. Les riders oscillent entre vagues et moments de répit. Offrant au spectateur des images vraiment travaillées et purement esthétiques, notamment avec des transitions sur des jeux d'ombres.

« J'avais déjà une idée de comment raconter cette histoire autour de la terre puisque c'est un élément qui me fascine et m'intéresse énormément » continue Léo. « Ça s'est confirmé avec toutes les situations que l'on a rencontrées dans nos voyages et qui était en lien direct ou indirect avec la terre. Je me suis retrouvé plongé dans cette idée-là. Il y a eu cette notion de calme au Portugal car nous sommes restés 3 jours sans vagues sur les 10 où on y était. Et pendant ces 3 jours au final j'ai commencé à réfléchir, à filmer des plans... Et au final ça donne des transitions un peu noir sur blanc très intéressantes. Les gars que je filme sont super forts mais n'en vivent pas... Je pense que c'est pour cela que c'est intéressant de l'aborder d'une manière plus différente en esthétique, avec un aspect un peu documentaire mais pas trop non plus ! Mais d'aborder des notions autres que la pratique et le level des gars, je pense que c'est intéressant, à voir comment cela va être reçu ».