Des petites vagues, certes, mais des rides interminables. La magie du longboard, et des pieds de Fabio Angelini. Sur un spot au sud de Rome, il s'offre une session entre amis d'enfance. Pas plus de précision sur la localisation, Fabio respecte les locaux. L'eau est encore un peu froide - février oblige - mais pour la première fois de l'année, les chaussons et les gants sont restés à la maison. Une session plaisir à l'italienne, c'est donc ça la dolce vita ?
"Avec de bonnes personnes, c'est toujours une bonne session. J'essaie d'entretenir mon amitié avec les surfeurs qui aiment la nature, respecte tout le monde, aime enseigner ou s'entraîner à ne pas être les meilleurs surfeurs, mais à devenir de bonnes personnes. J'y aspire aussi. Je pense que le surf nous aide à devenir de meilleures personnes. Ça nous apprend à être résilient, respecter la nature, les autres, s'entraîner, et combien nos défenses immunitaires sont importantes", nous a confié Fabio.
Une session de rêve, entre amis, au soleil d'hiver, mais malheureusement, une des dernières que s'est offerte le longboardeur. En confinement depuis plusieurs jours, il tient à faire passer un message de solidarité : "Ces temps-ci, nous ne pouvons pas surfer, le message est de rester à la maison, "#stateacasa", parfois ces mots viennent de surfeurs locaux, de mauvaises personnes, égoïstes, non concernés. Il faut respecter les personnes qui ne vivent pas devant la plage (ma maison est face à la mer, au sud Rome), respecter les seniors qui meurent dans le nord de l'Italie pour le Covid-19, respecter tous ceux qui doivent rester à la maison, et surtout les médecins qui aident chaque jour 24h/24 dans les hôpitaux. Ce sont tous des héros."
Mots clés : longboard, fabio angelini, rome, italie, coronavirus | Ce contenu a été lu 11659 fois.
