Une "célébration de vos spots préférés" nous explique Alan Van Gysen. Pour Surfline, le photographe et vidéaste Sud-africain a pris la direction de cet edit concentré sur le spot renommé de Jeffreys Bay. "Nous nous concentrons presque uniquement sur les surfeurs locaux" nous explique t-il au sujet des décisions prises sur cette vidéo. "Il s'agit de ce que vous avez «Out Front»" (comprendre «juste devant chez soi»).
Le résultat c'est "une collection issue de trois réalisateurs prises au cours des dernières années. Juste quelques moments cool autour de Jeffrey's Bay - Supertubes, Bruce's Beauties, Cape St. Francis (les deux dernières situées plus au sud dans la baie, ndlr)". Pas de discrimination, pas de favoritisme, simplement les meilleurs séquences, combinées en une dans l'objectif de raconter au mieux l'histoire de la région.
Le spot, on ne le présente plus vraiment. Il s'agit de la vague de référence en Afrique du Sud, et elle figure également parmi les plus réputées au monde. Surfline s'avance même jusqu'à dire qu'il s'agirait du "meilleur pointbreak à droite du monde". "Il l'est" affirme le média "quiconque affirme le contraire n'aime pas l'eau froide ou n'est pas capable de gérer la vitesse, la taille et la puissance de ce dragon cracheur de feu qu'est la vague."
La vague de J-Bay, sur la côte de Jeffreys Bay, est un beachbreak et un reefbreak constant. Comme nos côtes françaises, il tend à être flat en été (de novembre à mars) mais dans ses meilleures conditions (houle de sud combinée à un vent offshore d'ouest nord-ouest) il produit une vague qui mérite le terme de perfection.
Le pointbreak compte pas moins de 10 sections. Dans l'ordre, on compte donc Kitchen Windows, Magnatubes, Boneyards, Supertubes, Impossibles, Salad Bowls, Coins, Tubes, The Point et enfin Albatros. D'un bout à l'autre, c'est un ride d'un kilomètre qui s'offre aux surfeurs lorsque la houle a la bonne direction et la bonne taille. A condition tout de même d'être en mesure de conserver sa vitesse et une ligne haute sur tout le ride.
Si Supertubes est peut-être la plus connue d'entre elles, notamment car c'est là que se déroulent les compétitions de haut niveau, d'autres sections comme The Point ou Albatros sont plus lentes et peuvent convenir aux surfeurs au niveau intermédiaire et aux longboardeurs.
La qualité du spot attire nombre de surfeurs du monde entier qui viennent se mêler aux locaux déjà nombreux. Résultat, un peak bien rempli, où seul votre niveau vous permettra de vous démarquer des autres pour chopper une vague de série. Le seul moment où le peak se vide, c'est peut-être avec la présence peu rassurante de requins, comme ça a été le cas lors du J-Bay Open en 2017 ou encore lorsque Mick Fanning avait été attaqué en pleine finale face à Julian Wilson en 2015.
Autre point à garder en tête, les rochers couverts de moules acérés qui compliquent le retour à pied jusqu'au peak pourtant mandatoire.
Pas de nos amis à ailerons dans cet edit cependant, mais beaucoup de surf. "Il a été un peu difficile de trouver les bonnes images", nous raconte Alan, "mais lorsque j'ai contacté des amis en Afrique du Sud, nous avons pu obtenir ce dont nous avions besoin".
"Jeffrey's Bay est un endroit très spécial pour les surfeurs du monde entier, mais encore plus pour les habitants qui en ont fait leur maison" ajoute t-il. "Je suis toujours reconnaissant pour leur hospitalité et le fait qu'ils aient partagé leur maison avec tout le monde. Vous pouvez imaginer à quel point il est difficile de partager une si bonne vague avec autant de personnes qui viennent vivre la magie de l'endroit."
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