Comme beaucoup de photographes spécialisés dans la photo de surf, Dom Mosqueira s'est envolé pour Tahiti (Polynésie française) et n'est jamais rentré chez lui. À son plus jeune âge, ce grand admirateur du commandant Jacques-Yves Cousteau Dom rêvait d'être océanographe ou biologiste marin. Mais quand son père mit une caméra entre ses mains, il comprit que l'océan et la photographie pouvaient cohabiter.
Après avoir grandi au Mexique et étudié au Canada, où il faisait de longs trajets en voiture pour assister aux rentrées de swell entre New York et le New Hampshire, Dom a sillonné les îles Vierges britanniques lors d'un job de photographe pour Richard Branson, fondateur de la marque Virgin et entrepreneur britannique. Un déclic pour celui qui prendra l'initiative de naviguer autour de Tahiti et de ses environs, quelques années plus tard.
C'est ainsi que Dom posa les yeux sur la perfection de Teahupo'o. "Je n'avais jamais photographié du surf auparavant, même si j'ai habité à Puerto Escondido pendant plusieurs années. En 2009, j'ai décidé d'aller au charbon en sautant du bateau et en nageant au plus près de la zone d'impact", raconte sur son site celui qui a collaboré avec les plus grands magazines spécialisés. "J'ai réalisé que ça allait devenir un chapitre important de ma vie, notamment grâce à l'année 2011 où il y a eu des vagues quasiment toute l'année..."
Session de plus de 10h au peak, des heures et des heures de post-production, prise de contacts avec les marques et les médias, vente d'images, gestion de ses réseaux sociaux... Dom fait face à la réalité du métier mais tire son épingle du jeu grâce à un regard affûté et un engagement profond. Des compétences qui lui ouvre les portes du succès.
Dans ce portrait, la société de production "Pirate and Palm" se penche sur la carrière de l'artiste mexicain. Un court-métrage qui permet de cerner la personnalité d'un photographe pas comme les autres.
Réalisation : Pirate and Palm (@pirateandpalm)