Quand il s'agit de faire un clip de surf, un vrai, les surfeurs guadeloupéens ont des idées lumineuses qui jaillissent dans leur l'esprit. Après Gatien Delahaye et "Tropical Bloom", six mois de travail entre les Antilles et l'Indonésie, c'est au tour de Thomas Debierre de faire parler l'étendue de ses talents, sous l'oeil artistique du jeune réalisateur Simon Levalois-Bazer.
"Trade Winds" pour vents alizés en français ; un titre qui sonne comme un hommage aux caractéristiques météorologiques de l'île. Celle qui a fait de Thomas l'homme et le surfeur qu'il est devenu aujourd'hui. De novembre à mai, ces vents venus d'Afrique ventilent généreusement les Petites Antilles et la Martinique. Chauds et soufflant généralement du Sud-Est au Nord-Est à allure constante, leur arrivée signe le début de la belle saison sur l'île.
Une période que le Guadeloupéen âgé de 20 ans attendait sagement. "Avec le peu de visibilité qu'on avait sur le calendrier des compétitions (Thomas aurait dû accomplir une nouvelle saison complète sur le circuit QS en 2020, ndlr) et une hernie discale qui m'a tenu éloigné des spots d'août à décembre, il me tardait de retourner à l'eau et retrouver des sensations en free-surf."
Filmé sur une dizaine de sessions dans des paysages exotiques qu'il connaît par coeur, "Trade Winds" affiche la maîtrise technique et la puissance du robuste surfeur originaire du Moule, au nord-ouest de l'île. Et de quelle manière.
Réalisation : Simon Levalois-Bazer (@seamon.lvs) avec Yentl Touboul (@yentlt), Hypolite Champion (@hypolitechampion) et Bastian Bretecher (@bastibouu)
