Pacifique Sud, somwhere (10/06/10) - Comment parler de ce trip de trois mois, avec pour mission de ne rien dévoiler sur le pays, les spots et encore moins quand ça marche. Ce n'est pas moi qui fixe les règles c'est mon binôme de surfing et de chill-out qui, en tant que tripeur au long cours, souhaite préserver ses aires de jeux. Et moi, au final, je suis bien d'accord avec lui.
Je ne vous parlerais pas de l'interminable trajet en avion agrémenté des navets habituels sur des écrans 5'' et des mioches qui m'ont empêcher de dormir pendant tout le trajet. Cela ne sert à rien et je me perdrais en détail, finissant par vous filer une info utile comme par exemple les menus servis au cours du vol.
Je n'évoquerais pas l'arrivée sur ces îlots perdus au milieu de l'océan. On a voyagé de nuit et de toute manière Yann Arthus Bertrand l'a déjà fait pour nous.
Il ne vous serait d'aucune utilité que je vous décrive les vagues, mes tofs le feront certainement mieux que moi. En gros c'est le Pacifique, c'est du reef, c'est power, point.
Enfin je n'évoquerais pas l'ambiance, inutile de me fourvoyer en vous disant que certaines personnes vous donne envie de renoncer à votre citoyenneté grolandaise pour émigrer sur l'île aux enfants pour chiller avec Casimir et taper des barbecues avec les bisounours. Malgré toute la beauté, le talent, l'esthétisme, le respect, la gentillesse subsiste encore et c'est parfois même totalement scandaleux...
En gros, je ne peux que vous parler du temps qu'il a fait. Et là comment dire, on a bien ramassé. J'aurais même réussi à vous tirer un peu de compassion mais je crois que l'hiver dernier aura eu raison de toute forme d'empathie pour les enfoirés dans mon genre, qui ont eu , « eux » la chance de surfer en short-oxyplastine.
Mais sachez tout de même qu'El Nino, nous as bien pourri l'affaire. Une tempête tropicale, un cyclone, une enfilade de petites dépressions, un déluge et un Tsunami. Vous me direz que vous ne voyez pas le rapport entre El Nino et le Tsunami. Mais j'ose vous dire que, quand les semaines sans surf s'enchaînent, votre esprit s'abandonne dans un monde ou la tectonique des plaques n'est plus qu'une vaste fumisterie.
Si vous ajoutez à ça le silence des 40ème, 50ème et 60ème, il ne nous restait plus que le nord pour nous venir en aide.
Et quand le nord envoyait (et ça a envoyé), j'avais le privilège de regarder les autres se gaver pendant que je me morfondais d'être un chicken. Heureusement dans ces moments là, un petit reflex numérique et un 300mm occupe mon esprit et limite l'impact psychologique de tant de couardise. Il faut bien l'avouer c''est loin d'être aussi satisfaisant qu'un bon barrel mais au moins, les copains sont contents...
Pour résumer, ça ne vous a servi à rien de lire cette article, plongez plutôt dans les photos et imaginez vous que c'est encore mieux que ça en à l'air!!!
@+
Chat Noir.
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