« Restart », le plus gros projet de Maxime Castillo à ce jour. Ce film, c'est une ode à sa carrière de compétiteur, mais aussi la preuve qu'il ne se limite pas à la compétition. Découvrez ce jeune bodyboardeur à la carrière fournie, qui a redécouvert le free surf à cause d'une pause dans les compétitions dictée par un certain Covid, et qui en a alors profité pour réaliser avec Antoine Chicoye, son projet le plus abouti et le plus novateur.
Les dates de diffusions sont à retrouver en fin d'article. En attendant, Max nous parle de son œuvre :
Tu peux nous dire quelques mots sur ce film ?
Maxime Castillo - « C'est assez simple, le film va s'appeler « Restart ». C'est une petite biographie rapide qui reprend ma vie depuis le début, jusqu'aux années Covid où on a été bloqué et mis à l'arrêt sur le Tour mondial. Justement, j'ai profité à fond de ce moment-là pour me reconcentrer sur mon surfing entre la France et le Portugal avant que tout ne reprenne, d'où le titre du film « Restart ».
Je ne veux pas vous spoiler
mais on a adapté une partie sous forme de dessin animé, de cartoon presque.
Parce que j'en avais marre de voir tout le temps les mêmes vidéos avec une voix
off, un gars qui parle face cam pendant 5 min... tout le monde l'a fait, moi-même
je l'ai déjà fait. Non, nous sur ce projet là on voulait vraiment faire quelque
chose qui change, tout en racontant quand même une histoire.
Après cette petite
introduction qui retrace ma vie, l'action se lance. Elle est principalement divisée
entre le Portugal, où je suis basé et la France, le tout en trois parties. Et sincèrement,
ces images, je pense que ce sont les meilleures vagues de ma vie.
M.C - Ouais c'est vraiment le plus
gros projet de ma vie, j'ai la chance d'avoir eu Antoine Chicoye de Palm Production
sur ce projet, il est vraiment hyper fort. Pour la petite histoire, on a un peu
évolué ensemble lui et moi, on s'est connut au Mexique il y a 10 ans de ça. À
l'époque il ne faisait même pas de vidéo, on a commencé petit à petit avec deux,
trois vidéos dans les Landes et ça a commencé à marcher pas mal... Puis un jour
je lui ai présenté Fred David, il a ensuite commencé à bosser avec Justine Dupont et des marques comme Red Bull entre autres. Aujourd'hui, il travaille avec HBO pour la série « One hundred foot
wave. »
Là où il a été fort, c'est qu'il bossait sur ce projet à côté de ses propres projets, il ne l'a vraiment pas fait pour l'argent, il a vraiment fait ça pour m'aider et parce que ça lui tenait à cœur aussi. Mais il n'a aucune image d'action dans le film, toutes les images, je les ai récoltées entre les sessions free surf à droite à gauche depuis 2 ans à peu près, en essayant de garder toutes les bonnes vagues pour le film, ce qui n'est d'ailleurs pas évident de nos jours parce que tu dois continuer d'être présent et de poster sur les réseaux. Des fois j'avais vraiment envie de sortir des images, ou même les mettre dans mes vlogs mais au final je les ai gardées pour le film. Avec tout ce mélange d'images, il a vraiment réussi à les structurer alors qu'aucune n'était de lui, c'est un boulot monstre.
Comment
t'est venue cette idée ?
M.C - On en parlait depuis un moment avec Antoine, ça faisait déjà un moment que j'accumulais des vidéos et je ne voulais pas sortir un édit tout simple. On avait envie de faire un truc « power bodyboard » mais avec ce côté narration de ma vie. On voulait le sortir l'an dernier quand le Tour allait reprendre, mais il avait beaucoup de boulot et il n'a pas pu s'y mettre. Je suis donc parti sur le Tour à sa reprise après le Covid et dès la première étape, j'ai fait le podium à Arica, au Chili, sur une des étapes les plus prestigieuses du Tour de bodyboard. J'étais encore au Chili quand j'ai appelé Antoine pour lui dire « bon poulet, on a plus le choix là, tu peux commencer à faire le montage », ça a pris tout son sens.
SR - Quels spots pourra-t-on voir dans ce film ?
M.C - Il y a Nazaré, Supertubos, Ericeira et bien sûr beaucoup de spots que je ne peux pas nommer, mais qui font partie des meilleures vagues d'Europe sans doute. Et sinon il y a un peu d'Hossegor et un peu de Pays Basque. On a vraiment essayé de changer de registre, faire une partie « vague parfaite » avec beaucoup de manœuvres, accessible à tout le monde mais qui frôle la perfection, une partie « summer » qui est un peu plus lifestyle avec des vagues plus sympas en France et la dernière partie « grosse vague » avec des images vraiment engagées. »
Dates et lieux de diffusion
>> France
- 7 avril à Arcachon, Brasserie Mira
- 9 avril en Bretagne, Brasserie Poèm
- 12 avril à Hossegor, L'île du Malt
- 13 avril à Biarritz, Centro
>> Espagne
- 14 avril à Zumaia, Spot Surfshop & Surfschool
>> Portugal
- 15 avril à Lisbonne, Casa da praia rooftop Carcavelos