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Une adolescente de 15 ans a été tuée par un requin hier, lundi 15 juillet 2013, alors qu'elle se baignait dans la baie de Saint-Paul, à La Réunion. Le Journal de l'île de la Réunion précise que le drame s'est produit vers 12h15, à proximité du cimetière marin de la baie : " La touriste se baignait à un peu moins de 5 mètres du bord de plage, entre le club nautique de Saint-Paul et le restaurant le Grand Baie ".
Gina Hoarau, directrice de la sécurité publique à Saint-Paul, indique " qu'une partie de son corps a été emportée par le squale ". La jeune fille, qui vivait avec sa mère en France métropolitaine, était en vacances à La Réunion chez son père avec une amie. " Les conditions de cette attaque sont surprenantes. On ne pensait pas qu'un requin pouvait venir si près de la côte ", a expliqué Mme Hoarau.
Le préfet Jean-Luc Marx et la maire de Saint-Paul, Huguette Bello, ont assuré au site Zinfos974 que la baignade était interdite à cet endroit non protégé par la barrière de corail, mais que le panneau le signalant était souvent arraché. Une information confirmée par les gendarmes. Jean-Luc Marx a par ailleurs annoncé qu'il avait mis en place, " par anticipation, une mesure de prélèvement requin après attaque " qui consiste à " pourchasser l'individu susceptible d'avoir commis cette attaque ". Toujours selon le préfet, une douzaine de requins bouledogue ont été pêchés ces huit dernières semaines sur la côte ouest, afin de détecter la présence de ciguatera.
Selon des chiffres recensés par The Florida Program for Shark Research (FPSR), il ne s'agirait pas de la première attaque mortelle concernant un nageur à La Réunion. Des faits similaires se sont produits en 1981 à Terre-Sainte (Saint-Pierre), en 1984 dans l'embouchure de la Rivière des Galets (Le Port), en 1998 à Grande-Anse (Petite-Ile) et en 1999 au gouffre de la Roche-aux-Oiseaux (Etang-Salé).
Les pêcheurs autorisés à chasser l'animal responsable de l'attaque
Le préfet, Jean-Luc Marx, a aussitôt permis aux pêcheurs de chasser l'animal à l'origine de l'attaque de ce lundi. L'événement risque de raviver la polémique entre les scientifiques mettant en cause la " dégradation de l'environnement " et les associations invoquant une sédentarisation des squales près des côtes.
Source : le monde.fr / le parisien