Mots clés : evoa, qualite, ethique, eco, responsabilite | Ce contenu a été lu 2155 fois.
Anglet, Pays Basque (11/03/11) - Les crèmes solaires tuent massivement le corail !!
Une société d'Aquitaine lance une gamme de crèmes solaires qui préserve le corail : Evoa.
www.evoa-cosmetics.com
C'est en se heurtant aux récifs de coraux que se forment certaines des plus belles vagues du monde. Véritable paradis pour les surfeurs, les massifs coralliens sont cependant aujourd'hui en danger.
Mais ce ne sont pas que nos chères vagues qui sont menacées, mais, avec sa destruction c'est également 25 % des espèces marines qui en dépendent.
Véritable rempart contre les assauts des vagues pour les nombreuses îles et atolls qui souffrent déjà de la montée des océans, leur disparition entraine également un érosion plus forte et à terme une disparition de ces îles.
Depuis la seconde guerre mondiale, le monde a perdu 19 % de ses récifs coralliens et tout particulièrement dans les zones littorales très urbanisées.
Il est estimé que 40 à 50 % du corail mondial pourrait disparaître sous l'effet des pollutions et du réchauffement climatique dans les 20 prochaines années.
Le corail peut avoir totalement disparu de la terre d'ici 2050.
10 % du corail mondial est à très court terme menacé par l'utilisation de crèmes solaires.
Mais comment les crèmes solaires peuvent elles se répandre dans les océans ?
78 millions de touristes se rendent chaque année dans les zones coralliennes (Source : United Nation World Tourism Organization).
L'étude de Roberto Danovaro a estimé qu'avec 2 applications par jour, les touristes utilisent dans ces zones entre 16 000 et 25 000 tonnes de crèmes de protection solaire par an.
Cette crème est diluée à plus de 25 % dans l'eau, lavé par les baignades des voyageurs. C'est donc entre 4000 et 5000 tonnes qui sont diluées dans les eaux tropicales. Or 90 % des touristes se concentrent dans 10 % des zones coralliennes.
Au contact des filtres anti UV contenus dans la majorité des crèmes solaires, le corail réagit par la production d'un virus qu'il répand dans l'eau. Le mécanisme est similaire à l'herpès qui est présent chez de nombreux sujets humains et qui se révèle lors d'un stress, un changement climatique, la fatigue.
Sous l'action de ce virus, les xooxanthelles, des micro-algues qui vivent en symbiose avec les coraux et les colorent de couleurs chatoyantes se détachent du corail et se répandent dans l'eau. Le corail ne peut vivre sans ces zooxanthelles. Il blanchit et meurt en moins de 48 h. Cette affection est irréversible.
Les concentrations relevées dans les principales zones touristiques analysées autour de la planète par l ?équipe du Professeur Danovaro sont alarmantes et supérieures au seuil qui provoque la mort du corail.
C'est au cours d'un voyage dans l'océan indien et après la lecture de l'étude de Roberto Danovaro qu' est né le projet Evoa.
Se protéger des UV tout en respectant les coraux devait être possible?
Quoi de plus naturel pour Evoa et son fondateur Edouard Thouvenot de travailler avec les meilleurs spécialistes, en l'occurrence le Professeur Danovaro et son équipe du laboratoire de biologie Marine de l'université d'Ancona.
Après une phase de recherche sur les formulations et les textures, menée conjointement avec un laboratoire français et l'équipe italienne, une expédition de test a été mise sur pieds. C'est l'Ile de Siladen dans la mer des Celebes qui a été choisie. Un laboratoire de biologie marine local a permis d'établir une base dans les travaux.
La zone d'étude est située sur le bord du Parc National de Bunaken, considéré comme l'un des plus important parc marin protégé au monde. Le Parc National de Bunaken est situé dans le centre d'un triangle de récifs coralliens qui englobe les Philippines, l'Indonésie et la Grande Barrière de Corail.
Au total 605 espèces de coraux ont été enregistrées dans le triangle de Corail dont 66% sont communes à toutes les éco-park de la région et 76% du total des espèces au monde. Environ 450 espèces de corail ont été décrites à ce jour dans l'archipel indonésien.
Le Parc National de Bunaken comprend également environ 20 espèces considérées comme rares dans le monde.
Cette diversité est la garantie d'effectuer des tests dont les résultats peuvent être appliqués aux autres zones coralliennes du monde.
Les observations faites sur place ont données des résultats très concluants. L'ensemble des prélèvements a été ensuite rapatrié au laboratoire de biologie marine d'Ancona afin de vérifier les observations faites sur site.
Les conclusions remises par le laboratoire Universtaire d'Ancona attestent que la gamme Evoa, dans les conditions expérimentales utilisées, n'a pas d'effet néfaste sur la santé des coraux durs en terme de blanchiment visible et de libération des zooxanthelles.
Cette conclusion entraîne l'éco-compatibilté de la gamme Evoa pour la symbiose des coraux.
Au delà du simple aspect écologique des produits, Evoa s'engage également dans la préservation des océans en adhérant au programme de Surfrider Foundation et en participant à l'opération "1% pour la planète". Des actions sont menées pour des campagnes de replantation des massifs coralliens.
Une première campagne est menée avec l'association Espace bleu, à Bora Bora, qui milite depuis près de 15 ans pour la préservation du corail et le repeuplement des massifs les plus touchés. Espace bleu mène une large action de prévention auprès des hôtels et des touristes en vacance à Bora Bora.
La marque Evoa est d'autre part labellisée "Bio Earth Durable", un des labels connu pour être l'un des plus exigeants sur le marché du bio.
La gamme se compose :
- d'une crème solaire SPF 15 Bio,
- d'une crème solaire SPF 40,
- d'un baume solaire nez , visage SPF 50 + Bio,
- d'un Stick à lèvre SPF 8 Bio,
- d'un lait après-soleil Bio,
- d'une huile solaire nourrissante Bio.
Trois mots clés peuvent ainsi désigner cette marque : Qualité, Ethique et Eco-responsabilité.
Plus d'informations sur Evoa :
www.evoa-cosmetics.com
Powered by Nico
Envoyez-nous vos photos, vidéos, actualités à l'adresse suivante
contact@surf-report.com
contact@surf-report.com