Dans deux semaines les yeux des spectateurs – fans de surf comme curieux – seront rivés vers vers l’Afrique du Sud avec l’ouverture de la Waiting Period du J-Bay Open. Pas question pour la World Surf League de réitérer le scénario 2015 dans lequel Mick Fanning jouait le personnage principal –ou était-ce le requin ?
Toujours est-il que l’enjeu pour la WSL cette année est de garantir un contest sécurisé. Pour cela, l’organisation a engagé l’entreprise Shark Mitigation Systems pour surveiller le line-up. Comme le précise Surfline, des bouées « intelligentes » dotées de sonar seront placées dans l’eau pour détecter toute activité suspecte. Des tours de contrôle version sous-marine en somme.
Le système a déjà fait ses preuves en Australie, notamment à Bondi Beach où l’une de ces bouées permet aux sauveteurs de prévenir les attaques. Pour Taj Burrow, toujours juste retraité du Tour, le Shark Mitigation System est un gage de sécurité : "En grandissant je n’ai jamais eu à me préoccuper des requins. Aujourd’hui à chaque fois que je me mets à l’eau, j’y pense." Tout comme le triple champion Mick Fanning, qui viendra conjurer le sort sur la droite de Jeffreys Bay à partir du 6 juillet.