Il faut dire que tous les éléments étaient réunis, et notamment un qui se révèle indispensable, samedi dernier à Saint-Pardon (Gironde). Avec un coefficient de marée évalué à 104, le mascaret de Dordogne a pu se révéler et régaler le plus grand nombre. Considéré comme le mascaret le plus important de France, cette onde lunaire est la résultante d'un mécanisme complexe, caractérisé par un "ressaut hydraulique" comme le définit Hubert Chanson dans "Mascaret, l'onde lunaire", l'ouvrage d'Antony 'Yep' Colas (Éditions YEP).
À Saint-Pardon, épicentre du phénomène aquitain, le réalisateur Claude Clin a fait voler son drone afin d'immortaliser ce moment tant attendu qui a réuni kayaks, pirogues hawaïennes, SUP et longboards sur une distance de plusieurs kilomètres. Selon un témoignage d'époque paru dans le livre d'Antony Colas, le phénomène de Dordogne "était beaucoup plus violent autrefois. On assure qu'il y a 50 ans, il se faisait sentir même dans la Garonne jusqu'au dessus de Bordeaux, renversant les barques avec impétuosité, et s'annonçant par un bruit assez fort pour être attendu à une demi-lieue".
Réalisation : Claude Clin
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