Surf - ''Happy Recluse'' : Peter Devries et l'appel des grands espaces

Un voyage au bout de la solitude, dans un froid glacial.

- @oceansurfreport -


À l'extrémité occidentale du Canada, à proximité de la ville du même nom, l'île de Vancouver fait figure de dernière frontière de l'Ouest canadien. Entre les mois de novembre et de janvier dans cette province située au sud de la Colombie-Britannique, les conditions sont austères.

Quatre heures de jour en moyenne, plus de 15cm de pluie par mois (quand la Bretagne en compte en moyenne 7cm) et des températures qui dépassent rarement les 5°c... Des paramètres qui font de ce territoire qui longe la côte Pacifique du Canada un endroit relativement barbare.

Si l'expérience du surf hivernal au Canada pourrait se résumer en trois adjectifs - froid, humide et glacial -, Pete Devries y a trouvé un réel Eldorado. Celui qui a troqué son bodyboard pour un shortboard à l'âge de sept ans, après quelques participations aux tâches ménagères, en a même fait son terrain de jeu.

À l'époque, les combinaisons en néoprène n'étant pas aussi sophistiquées qu'aujourd'hui et le Canadien ne pouvait surfer que l'été. Mais les années ont passé, la technologie a évolué et le local de Chesterman Beach a valorisé son potentiel et acquis un style unique, jusqu'à devenir un surfeur ultime en eaux froides.

Aux côtés du célèbre photographe Jeremy Koreski, qu'il a accompagné à travers de différentes expéditions, Pete redécouvre sa région natale. "Happy Recluse" pour une joyeuse réclusion en langue française. Ou comment un voyage au bout de la solitude, dans un froid glacial, peut rendre un homme profondément heureux.

Réalisation : Nate Laverty (@natelav) avec Jeremy Koreski (@jeremykoreski)

 
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