L'idée de l'organisation, située à San Francisco en Californie, c'est de s'appuyer sur le surf et son environnement pour véhiculer des valeurs et compétences qui serviront dans tous les domaines de la vie. De surcroit, l'association permet à ces jeunes (qui n'ont pas la chance d'aller à l'eau dans leur cadre de vie) de se connecter à la nature et de développer des habitudes de vie saines.
Les enfants et adolescents bénéficiant de ce programme sont également issus de milieux historiquement peu représentés dans le surf. Le rôle de City Surf Project à l'année sera alors aussi d'abaisser ces barrières.
À l'issue de plusieurs séances de groupe, les participants évoluent également personnellement, en dehors de leur pratique du surf. ils apprenent la patience, la persévérance ou encore la confiance en soi. Des compétences qui se répercutent ensuite dans leur vie quotidienne. En témoigne Trew Gantt, 17 ans, aujourd'hui coach junior pour l'association : "ce que j'ai appris du surf, c'est que peu importe ce qu'il arrive, il y aura toujours une seconde chance pour essayer à nouveau. Il y a toujours une autre vague derrière celle que tu viens de rater".
Les participants ressortent aussi avec leur propre définition du surf : "liberté, joie, excitation, relaxation, exaltation, libération, génial..." Tous les mots sont bons pour définir cette nouveauté bienfaitrice.
Il y a quelques années, le projet avait été choisi en tant que GoPro Cause de la marque de caméra embarquée. En préambule, celle-ci le présentait comme suit :
"Les surfeurs du monde entier connaissent bien la tranquillité d'esprit qui suit une session dans l'eau. Les scientifiques ne s'y sont pas trompés et ont étudié la diffusion d'adrénaline, de dopamine, d'endorphines et de sérotonine chez les surfeurs. Les résultats obtenus ont permis de développer des traitements pour des affections allant de la dépression saisonnière à la schizophrénie.
Depuis 2014, City Surf Project apporte la même notion de bien-être physique et psychologique à une nouvelle population, les jeunes sous-représentés de la région de San Francisco. Selon une étude, plus des trois-quarts des enfants dans les zones urbaines où le niveau de violence est très élevé ont déclaré avoir expérimenté cette violence, ce qui peut conduire à une dépression et à un stress post-traumatique."
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