XXL - Shipsterns, tout sauf un coup de bluff

"Inside The Bluff", un trip de proximité que les trois hommes ne sont pas prêts d'oublier.

- @oceansurfreport -
Shipsterns Bluff incarne l'hostilité à l'état pur. D'abord, il y a l'accès au spot, qui nécessite une logistique bien particulière. Première solution : depuis Hobart, la capitale de l'État australien, il faut naviguer pendant une trentaine de kilomètres, à jet-ski ou à bateau, sur la Derwent River et sillonner le long du littoral ultra-découpé de la partie sud-est de la Tasmanie afin d'atteindre Raoul Bay. Seconde solution : arpenter le réseau de sentiers du Parc national et s'astreindre à une randonnée d'au moins deux heures.

Kipp Caddy a choisi l'option pédestre. Accompagné du filmmaker Cameron Staunton et du photographe Sam Venn, le surfeur australien aura donc parcouru neuf kilomètres au cœur du bush tasmanien avant d'installer un campement sur place. Leur objectif : mettre de côté le climat inhospitalier et sauvage du slab australien, avec ses eaux à 12°c infestées d'orques et de requins, et chopper quelques bombes. "Inside The Bluff", un trip de proximité que les trois hommes ne sont pas prêts d'oublier.

Réalisation : Cameron Staunton.
Photo à la une : Sam Venn.
  

Mots clés : shipterns bluff, tasmanie, tasmania, sam venn, cameron staunton | Ce contenu a été lu 8974 fois.
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