Trois hommes plus expérimentés du nom de Dylan Longbottom, Brad Whittaker et le Franco-Marocain Jerome Sahyoun ont emmené les plus jeunes shooter ce slab spectaculairement dangereux. Au cas où vous n'aviez pas fait le rapprochement, Dylan n'est autre que le shapeur qui fabrique les planches qui portent son nom. Parmi les surfeurs à l'eau il y avait Kirk Flintoff (plus expérimenté), Richard Vaculik et Zac McMartin. Jerome s'est lui aussi jeté à l'eau et d'autres prenaient le relais sur le jet. La localisation de cette vague est inconnue et les anciens font tout pour qu'elle le reste, "fraîche matinée quelque part en Australie, à Sydney, qui sait où ?" rigolait Brad.
Plus à l'intérieur, des marches énormes se formaient avant d'offrir une section plus lisse. C'est bien pour cela que les surfeurs partaient en tow-in et non pas à la rame, un avantage évident quand on les voit s'élancer. Avoir les pieds strappés sur la board permet de la garder sous les pieds lorsque le air drop est inévitable. Sur plusieurs des vagues que Tim a filmées, on les voit décoller dans les airs ou être enfermés dans le barrel. Un départ tracté par le jet ski leur permet d'aller plus à l'intérieur et de sortir un barrel toujours plus profond. Ils peuvent s'élancer avec un maximum de vitesse et ne pas avoir à faire de take off est essentiel dans une vague aussi creuse.
Kirk Flintoff est le seul à partir à la rame sur la deuxième vague de la vidéo, qui plus est une grosse fermante, sinon ça ne serait pas drôle. Kirk est connu pour charger des vagues dangereuses depuis quelques années maintenant et il n'a pas manqué de remettre le couvert. Le père de famille allait sortir le premier barrel de la vidéo avant de prendre la lèvre dans la tête et de partir directement sur les rocks.
Summa Longbottom est venue voir la vague de plus près mais ne partira finalement pas, du moins nous ne la voyons pas dans la vidéo, en revanche nous voyons son papa ! Le célèbre shapeur aura pris quelques belles boites et sorti plusieurs beaux tubes. Une fois de retour au port, Jerome expliquait, face caméra, qu'au début la vague ouvrait suffisamment mais qu'elle s'est rapidement mise à fermer. "C'était peut-être trop gros ou trop haut je ne sais pas". Il a même qualifié la vague de "Shipstern en gauche", on comprend la comparaison lorsque l'on voit le air drop qu'il a fait sur l'une des bombes qui est passée...
>> Vidéo par Tim Bonython