D'après l'IBC, ils sont trois à pouvoir prétendre au titre 2022 : Tristan Roberts (champion du monde 2021, qui a mené le tableau la majeure partie de l'année), Tanner McDaniel et Alan Munoz. Le premier s'est imposé à Iquique, le second à Antofagasta et le troisième à Itacoatiara. Tous devront ajouter une seconde victoire à leur panel pour sécuriser le titre.
Dans le déroulé des scénarios, Alan devra remporter le Fronton King en addition à l'absence de ses deux opposants en finale pour espérer cumuler suffisamment de points. Tanner doit lui atteindre la finale et la remporter dans l'éventualité où il y ferait face à Tristan. Enfin, le Sud-Africain sortira vainqueur s'il va plus loin au tableau que ses deux opposants. Dans le cas où il se trouve en finale face à Tanner, le titre se jouera sur ce heat de haut-vol.
Les Français pas en reste
Après 7 événements à travers les continents, les Français se défendent plus qu'honorablement au classement. Surtout si l'on rappelle qu'aucun d'entre eux n'a été en mesure de participer à l'ensemble des épreuves de l'année. Le classement comptabilise les 4 meilleures performances de chaque athlète. Le top 16 est qualificatif pour la saison 2023 et ils sont pour le moment 4 à l'avoir intégré (avant le Fronton, qui pourrait faire bouger les lignes).
Pierre-Louis Costes est classé 4e, Amaury Lavernhe 5e, Maxime Castillo 8e, Yon Aimar 14e, Fabien Thazar 21e et Yann Salaun 23e.
Interrogé par la Fédération Française de Surf, Amaury Lavernhe confiait durant le Sintra Pro qu'il espérait "le top 5 en fin d'année", avant d'ajouter "Et si je fais mieux que Top 5, ça sera un exploit !".
Pourquoi un exploit ? "Parce que je fais moins de compétitions que les autres. [...] J'ai un autre objectif en venant ici : je suis en compétition contre moi même. Les autres sont tous très forts techniquement. Tanner McDaniel ou Tristan Roberts sont exceptionnels. A leur âge, je n'étais pas aussi bon techniquement. Moi, j'ai le mental et le physique. Mais techniquement, je me sens dépassé tant eux sont complets. Voilà pourquoi je parle d'exploit. Si je fais un Top 5 cette année, ce sera bel et bien un exploit car je n'aurais fait que la moitié des compétitions."